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89 éléments trouvés pour «  »

  • Travailler au lycée

    Savoir étudier, gagner en autonomie et en efficacité au lycée... tout cela n'a rien d'inné: cela s'apprend et se travaille quotidiennement ! Comment gagner son temps en classe ? Puis ne pas le perdre une fois à la maison? Comment acquérir puis consolider? Comment optimiser son temps d'apprentissage puis de révision? Cibler les bonnes ressources à portée de clic? Le mode d'emploi ci-dessous balaie les possibilités offertes au lycéen d'aujourd'hui.

  • Grammaire au bac en 1e (révisions)

    NOUVEAUTE ! Une grammaire de référence a été éditée par le Ministère, réalisée par l'inspection des lettres. REVISIONS session 2021 des notions de première Mémo sur les 3 items grammaticaux pouvant donner lieu à évaluation aux EAF session 2021 avec aménagements-COVID: la phrase complexe, les subordonnées conjonctives circonstancielles les interrogatives les complétives (nouvelle épreuve orale, réforme 2019) Exemples traités par le Ministère source: eduscol Étude de la langue Le travail sur la langue occupe une place fondamentale dans l'enseignement du français au lycée. Si la maîtrise de la langue se construit et s'exerce tout au long des activités de lecture et d'écriture, permettant ainsi l'accès aux textes du patrimoine littéraire ainsi que la justesse de l'expression écrite et orale des élèves, le travail sur la langue suppose aussi des temps d'observation et de réflexion pour une connaissance du système linguistique qui ne cesse de s'approfondir au fil de la scolarité. Les ressources abordent différents objets d'étude de seconde et de première. Présentation des ressources sur l'étude de la langue La syntaxe de l'interrogation Annexe : formuler une interrogation directe et indirecte La négation La juxtaposition et la coordination Les relations logiques Les propositions relatives Les propositions subordonnées conjonctives Mise à niveau sur quelques notions grammaticales La phrase complexe Les complétives

  • Comment lire...?

    Comment lire un cours et se l'approprier? Comment lire un extrait étudié et en rédiger une fiche/note de lecture? à relier au carnet de bord, autre moyen de s'approprier œuvres lues et extraits parcourus. Comment lire une œuvre intégrale? Que consigner dans un carnet de lecture? https://www.lydiablanc.fr/post/carnet-de-lecture Comment lire son commentaire et son corrigé Comment bien lire un sujet de dissertation et démarrer la réflexion? cf. https://www.lydiablanc.fr/post/la-dissertation-sur-oeuvre-réforme-2019 et en particulier: Problématiser = reformuler, questionner, critiquer = gamberger à ce que ça dit, ne dit pas, fait dire ou, dit autrement, à ce que ça suppose, ce que ça entraîne. J'ai entendu une fois une collègue de philo du lycée employer cette juste définition de la problémaisation, terme qui semble toujours barbares pour nombre de nos élèves, alors qu'elle est la clef d'une bonne dissertation : "poser des questions à la question". Se précipiter sur internet ou autre n'a aucun intérêt pendant le travail de dissertation sur œuvre. Rien ne remplace le travail de cogitation (dit autrement, de "gamberge") à partir du sujet, incompressible et qui, me concernant, me prend 50% du temps que je peux consacrer à un travail de dissertation (rédiger me prend ainsi bien moins de temps de comprendre le sujet et concevoir le cheminement intellectuel que je prendrai). C'est seul(e) face au sujet et dès le début, qu'il faut adopter une disposition mentale, en prenant le temps pour cela : se rendre tout à la fois accueillant (prendre le sujet pour ce qu'il dit, ne pas balayer sa légitimité ni ses significations), prudent (vérifier d'où l'on part, de quelle acception ou connotation du mot du sujet, de la notion on part) et méfiant (que voudrait-on nous faire dire? Le sujet est-il acceptable en l'état?) vis-à-vis du sujet posé. C'est de la profondeur, du détail, de la plasticité et de l'inventivité de vos questionnements que dépendent la qualité de la réflexion qui va servir d'ossature à toute la dissertation. On doit, pour chaque sujet de dissertation, commencer par lire la question posée, la relire, la reformuler au besoin et la décomposer, comme suit. Pourquoi le sujet en est-il venu à se poser? Que suppose le sujet posé ainsi? Que signifient en général, la plupart du temps, les mots du sujet? Que fait-on dire en général, la plupart du temps à l'œuvre étudiée ? Les mots du sujet collent-ils bien à l'œuvre? Conviennent-ils? Sonnent-ils mal entre eux et lorsqu'on les met en relation avec le sujet ? Auriez-vous dit les choses en ces termes? Les mots sont-ils excessifs? Justement trouvés? En deçà de la vérité? Quel est l'aboutissement naturel, i.e. sous-entendu du sujet si on le prend au pied de la lettre? Qu'est-on porté à croire? Un PRÉALABLE fondamental: définir & faire parler les termes du sujet Repérer le mot-clé, le nœud du sujet; si le sujet comprend deux mots-clés, engageant deux notions, deux idées, les examiner chacun pour lui-même puis étudier leur interaction (surenchère de l'un par l'autre? Concurrence? Opposition? Compatibilité?) Rechercher le sens des mots: installer une app-dictionnaire (Larousse, Le Robert) (payante) sur son smartphone ou sa tablette, ou un cd-rom du dictionnaire. Ou bien, chercher sur Le Littré numérisé et mis en ligne. Chercher l'étymologie, le sens premier/second, propre/figuré du mot, bref, étudier l'origine du mot, son historique, son évolution (glissement de sens éventuel dans l'usage etc.), et réfléchir à partir de ses éventuelles connotations (péjoratif vs laudatif). Pour aller plus loin, cette plateforme lexicale et morphologique, précise et maniable, générée par le CNRS: http://www.cnrtl.fr/definition/ Recenser les expressions toutes faites, locutions figées, tournures dans lesquelles le mot-clé repéré apparaît: quel sens donne-t-on alors au mot? Quel(s) sous-entendu(s)? Quelle(s) connotation(s)? NOTA BENE: cette réflexion sur les mots du sujet ne donnera pas, tel quel, un paragraphe en introduction. Elle permet de déclencher et diriger le questionnement. Ses résultats se retrouveront tout au long de votre raisonnement au fil de la dissertation. ASTUCE : Pour lancer le questionnement, récapituler comment on a compris l'œuvre étudiée, et se demander quelle question de dissertation on aurait, si l'on avait été concepteur de sujet de bac, donnée à ses élèves. Cette petite opération mentale permet de réactiver en soi l'interprétation que l'on a réalisée de l'œuvre et ce que l'on y a identifié de fondamental. Comment lire utilement un corrigé de dissertation?

  • A l'attention de l'apprenti-rédacteur

    [Vaut pour la dissertation et le commentaire] Comment formuler? Comment se relire?

  • (En vue du commentaire) Que repérer dans un texte?

    Faire parler une observation dans un texte

  • Albert CAMUS

    Cf. le dossier LUMNI sur CAMUS: https://www.lumni.fr/dossier/albert-camus Présence de Camus (1960-2020) Extrait d'Entrée libre, programme télévisuel de France5 Extrait du programme radiophonique Les chemins de la philosophie L'enfant de Belcourt Extrait du Premier homme (1960, éd. 1994) Un enfant n’est rien par lui-même,ce sont ses parents qui le représentent. C’est par eux qu’il se définit, qu’il est défini aux yeux du monde. C’est à travers eux qu’il se sent jugé vraiment, c’est-à-dire jugé sans pouvoir faire appel, et c’est ce jugement du monde que Jacques venait de découvrir et, avec lui, son propre jugement sur le mauvais cœur qui était le sien. (...) un dur et mauvais orgueil qui l’aida au moins en cette circonstance,lui fit écrire d’une plume ferme “domestique” sur l’imprimé,qu’il porta avec un visage fermé au répétiteur qui n’y prit même pas garde. Avec tout cela, Jacques ne désirait nullement changer d’état ni de famille, et sa mère telle qu’elle était demeurait ce qu’il aimait le plus au monde, même s’il l’aimait désespérément. Comment faire comprendre d’ailleurs qu’un enfant pauvre puisse avoir parfois honte sans jamais rien envier? Le Méditerranéen lyrique et épicurien celui de Noces (1949): retour à Tipaza (1938) Tipaza, Ouest d'Alger, le littoral de l'enfance Je comprends ici ce qu'on appelle gloire: le droit d'aimer sans mesure. Il n'y a qu'un seul amour dans ce monde. Étreindre un corps de femme, c'est aussi retenir contre soi cette joie étrange qui descend du ciel vers la mer. Tout à l'heure, quand je me jetterai dans les absinthes pour me faire entrer leur parfum dans le corps, j'aurai conscience, contre tous les préjugés, d'accomplir une vérité qui est celle du soleil et sera aussi celle de ma mort. Dans un sens, c'est bien ma vie que je joue ici, une vie à goût de pierre chaude, pleine de soupirs de la mer et des cigales qui commencent à chanter maintenant. La brise est fraîche et le ciel bleu. J'aime cette vie avec abandon et veux en parler avec liberté: elle me donne l'orgueil de ma condition d'homme. Pourtant, on me l'a souvent dit : il n'y a pas de quoi être fier. Si, il Y a de quoi: ce soleil, cette mer, mon cœur bondissant de jeunesse, mon corps au goût de sel et l'immense décor où la tendresse et la gloire se rencontrent dans le jaune et le bleu. C'est à conquérir cela qu'il me faut appliquer ma force et mes ressources. Tout ici me laisse intact, je n'abandonne rien de moi-même, je ne revêts aucun masque: il me suffit d'apprendre patiemment la difficile science de vivre qui vaut bien tout leur savoir vivre. À Tipasa, je vois équivaut à je crois, et je ne m'obstine pas à nier ce que ma main peut toucher et mes lèvres caresser. Je n'éprouve pas le besoin d'en faire une œuvre d'art, mais de raconter ce qui est différent. Tipasa m'apparaît comme ces personnages qu'on décrit pour signifier indirectement un point de vue sur le monde. Comme eux, elle témoigne, et virilement. Elle est aujourd'hui mon personnage et il me semble qu'à le caresser et le décrire, mon ivresse n'aura plus de fin. Il y a un temps pour vivre et un temps pour témoigner de vivre. L'absurde dans Caligula (1944), IV, sc.14 (quasi fin du monologue de Caligula) Tout a l'air si compliqué. Tout est si simple pourtant. Si j'avais eu la lune, si l'amour suffisait, tout serait changé. Mais où étancher cette soif ? Quel cœur, quel dieu auraient pour moi la profondeur d'un lac ? (S'agenouillant et pleurant.) Rien dans ce monde, ni dans l'autre, qui soit à ma mesure. Je sais pourtant, et tu le sais aussi (il tend les mains vers le miroir en pleurant), qu'il suffirait que l'impossible soit. L'impossible! Je l'ai cherché aux limites du monde, aux confins de moi-même. J'ai tendu mes mains (criant), je tends mes mains et c'est toi que je rencontre, toujours toi en face de moi, et je suis pour toi plein de haine. Je n'ai pas pris la voie qu'il fallait, je n'aboutis à rien. Ma liberté n'est pas la bonne. Hélicon! Hélicon ! Rien ! Rien encore. Oh, cette nuit est lourde ! Hélicon ne viendra pas : nous serons coupables à jamais ! Cette nuit est lourde comme la douleur humaine. relecture du concept par Raphaël ENTHOVEN L'artiste engagé extrait du Discours de Suède (1957) Par Raphael ENTHOVEN La peste comme allégorie Extrait du roman La Peste, 1e partie (1947) 4. La peste (1947), première partie Le mot de « peste » venait d'être prononcé pour la première fois. À ce point du récit qui laisse Bernard Rieux derrière sa fenêtre, on permettra au narrateur de justifier l'incertitude et la surprise du docteur, puisque, avec des nuances, sa réaction fut celle de la plupart de nos concitoyens. Les fléaux, en effet, sont une chose commune, mais on croit difficilement aux fléaux lorsqu'ils vous tombent sur la tête. Il y a eu dans le monde autant de pestes que de guerres. Et pourtant pestes et guerres trouvent les gens toujours aussi dépourvus. Le docteur Rieux était dépourvu, comme l'étaient nos concitoyens, et c'est ainsi qu'il faut comprendre ses hésitations. C'est ainsi qu'il faut comprendre aussi qu'il fut partagé entre l'inquiétude et la confiance. Quand une guerre éclate, les gens disent : « Ça ne durera pas, c'est trop bête. » Et sans doute une guerre est certainement trop bête, mais cela ne l'empêche pas de durer. La bêtise insiste toujours, on s'en apercevrait si l'on ne pensait pas toujours à soi. Nos concitoyens à cet égard étaient comme tout le monde, ils pensaient à eux-mêmes, autrement dit, ils étaient humanistes : ils ne croyaient pas aux fléaux. Le fléau n'est pas à la mesure de l'homme, on se dit donc que le fléau est irréel, c'est un mauvais rêve qui va passer. Mais il ne passe pas toujours et, de mauvais rêve en mauvais rêve, ce sont les hommes qui passent, et les humanistes, en premier lieu, parce qu'ils n'ont pas pris leurs précautions. Nos concitoyens n'étaient pas plus coupables que d'autres, ils oubliaient d'être modestes, voilà tout, et ils pensaient que tout était encore possible pour eux, ce qui supposait que les fléaux étaient impossibles. Ils continuaient de faire des affaires, ils préparaient des voyages et ils avaient des opinions. Comment auraient-ils pensé à la peste qui supprime l'avenir, les déplacements et les discussions ? Ils se croyaient libres et personne ne sera jamais libre tant qu'il y aura des fléaux. Extraits lus par Anouk GRINBERG, invitée Aurélie PALUD, Dr en littérature comparée (cf. https://www.lemonde.fr/livres/article/2020/03/21/aurelie-palud-la-litterature-devrait-nous-aider-a-ne-pas-ceder-a-des-pulsions-qui-risquent-de-faire-le-jeu-de-l-epidemie_6033961_3260.html ) Cycle de la révolte Extrait de L'homme révolté (1956) Révolte ou révolution? par Arno MUNSTER, prof. Univ. Picardie A propos de CAMUS La biographie de CAMUS Présentation de Camus, une vie (Gallimard, 2009) d' Olivier TODD par Olivier BARROT pour FR3 CAMUS des mots à l'image José MUNOZ illustre et fait vivre l'Etranger en noir et blanc (Futuropolis/Gallimard, 2012)

  • Lien 1e/Tle

    Se préparer à la en terminale (par exemple pour rentabiliser son été) : quelques liens utiles Conseils d’une collègue prof de philo en CPGE (Lycée Vauvenargues, CPGE scientifiques, ML BINZONI) Ceci n'est pas un manuel de philosophie de Charles PÉPIN (Flammarion) (assez scolaire malgré tout : https://editions.flammarion.com/Catalogue/hors-collection/documents-temoignages-et-essais-d-actualite/ceci-n-est-pas-un-manuel-de-philosophie Qui suis-je et si je suis combien? De Richard David PRECHT (se lit de façon plus linéaire mais chaque chapitre forme un tout, il entremêle auteurs classiques et données récentes scientifiques) La philo télégénique Par le prof de philo (à sc. Po) Raphael ENTHOVEN, émission TV sur ARTE "philosophie" qui parlait des notions du programme avec simplicité exactitude. En 25 mn chrono, chaque émission, invitant en plus des spécialités reconnus de la question, problématisait la notion : "nature", "violence", "vérité"... La philo au lycée, en prépa, à Sciences Po le blog de la Pr L. HANSEN-LOVE: http://hansenlove.over-blog.com Réviser ses classiques Sources académiqueq (vérifiée) Académie de Grenoble Une anthologie de grands textes philosophiques: http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/category/textes/ Un peu de terminologie: http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/category/baccalaureat/reperes/ Académie de Bordeaux: les TICE au service de la philo https://ent2d.ac-bordeaux.fr/disciplines/philosophie/penser-le-numerique-2/ressources/ On air Des questions faussement décalées, naïves ou provocatrices à la radio : « philosophie du Rugby », « philosophie du surf », « la force peut-elle être juste ? », « peut-on forcer quelqu’un à être libre ? », « l’art doit-il être beau ? », « la violence est-elle une vertu ? », « comment rester droit quand tout s’effondre ? » etc. parmi les plus belles questions posées par l’émission… https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie Projet eee du lycée de Sèvres cycle de conférences: https://projet-eee.eu/videos-categories/philosophie/ Et sinon, la bonne copie de bac? Bonus: la philo selon Ernest

  • L'essentiel (1e, 2nde) en 2019-20

    Ci-dessous, on trouvera: Les progressions annuelles, les intitulés séquentiels, les œuvres étudiées à se procurer et le calendrier des évaluations, en 2nde et en 1e, pour l'année 2019-2020, Programmation annuelle de 2nde Programmation annuelle de 1e Calendrier des évaluations (2nde et 1e)

  • Histoire littéraire

    Chronologie littéraire détaillée Mouvements, genres, oeuvre et auteurs: vue d'ensemble La littérature parmi les arts Cinéma et littérature: révision des notions sur grand écran Notions en mots et en images Lire utile : élaborer des fiches de révision

  • Genet

    Présentation de l'auteur Paru en 2010 (Jean GENET aurait eu 100 ans) cet article synthétique en forme d'hommage, par l'hebdomadaire culturel Télérama . Un siècle d'écrivain sur GENET L'expo GENET au MuCEM (2016) https://www.mucem.org/programme/exposition-et-temps-forts/jean-genet-lechappee-belle Le journal du voleur (1949) Autofiction publiée par GALLIMARD Lecture au MuCEM Les bonnes: addendum de l'auteur La mise en scène des Bonnes par J. VINCEY (Athénée, 2012) Critique du quotidien Le Monde en cliquant ici pour aller sur la page internet du journal le Monde. Jacques VINCEY/Jean GENET Dossier de presse (2012) Annexe: le théâtre à lire et à voir selon Dario FO Préparer l'entretien au bac Pour la partie dite "entretien", le jour de l'oral, voici une liste de dix questions envisageables à méditer en s'aidant du cours, du manuel, du présent site web ou de votre culture personnelle: Le théâtre est-il fait pour être lu ou pour être vu? Les Bonnes sont-elles une pièce moderne ou traditionnelle? Les Bonnes sont-elles une comédie ou une tragédie? Les Bonnes ne contiennent ni acte, ni scène, ni même de "tableau" comme écrivait Ionesco. Comment l'expliquer? Quel est l'effet recherché par le dramaturge? Qu'en est-il du théâtre aujourd'hui (années 2000) en France? Jean Genet est-il encore joué de nos jours? Comment expliquer que de toutes les pièces de Genet , les Bonnes soient sans doute la plus jouée, en France comme à l'étranger? Présentez Jean Genet. Jean Genet s'est  engagé, pour la cause palestinienne notamment. Est-ce là le rôle d'un écrivain, d'un artiste? Connaissez-vous d'autres cas? Est-ce légitime, efficace? Jean Genet s'est lui-même présenté comme "un voleur" et a célébré sa proche déchéance dans divers écrits. Il est, en somme, un "poète maudit". Pouvez-vous expliquer le concept? En trouver d'autres illustrations? Annexe: la folie féminine au théâtre avant et après GENET entre furor tragique et hystérie psychotique (de RACINE à KOLTES)

  • René CHAR

    Fureur et Mystère, le grand recueil L'avant-propos des Feuillets d'Hypnos (à . CAMUS) Feuillets d’Hypnos. 1943-1944 A Albert Camus. Hypnos saisit l’hiver et le vêtit de granit. L’hiver se fit sommeil et Hypnos devint feu. La suite appartient aux hommes. Ces notes n’empruntent rien à l’amour de soi, à la nouvelle, à la maxime ou au roman. Un feu d’herbes sèches eût tout aussi bien été leur éditeur. La vue du sang supplicié en a fait une fois perdre le fil, a réduit à néant leur importance. Elles furent écrites dans la tension, dans la colère, la peur, l’émulation, le dégoût, la ruse, le recueillement furtif, l’illusion de l’avenir, l’amitié, l’amour. C’est dire combien elles sont affectées par l’événement. Ensuite plus souvent survolées que relues. Ce carnet pourrait n’avoir appartenu à personne tant le sens de la vie d’un homme est sousjacent à ses pérégrinations, et difficilement séparable d’un mimétisme parfois hallucinant. De telles tendances furent néanmoins combattues. Ces notes marquent la résistance d’un humanisme conscient de ses devoirs, discret sur ses vertus, désirant réserver l’inaccessible champ libre à la fantaisie de ses soleils, et décidé à payer le prix pour cela. Etude de l'avant-propos des Feuillets d'Hypnos Fragment 128 Hommage à Céreste (84) Le boulanger n’avait pas encore dégrafé les rideaux de fer de sa boutique que déjà le village était assiégé, bâillonné, hypnotisé, mis dans l’impossibilité de bouger. Deux compagnies de S.S. et un détachement de miliciens le tenaient sous la gueule de leurs mitrailleuses et de leurs mortiers. Alors commença l’épreuve. Les habitants furent jetés hors des maisons et sommés de se rassembler sur la place centrale. Les clés sur les portes. Un vieux, dur d’oreille, qui ne tenait pas compte assez vite de l’ordre, vit les quatre murs et le toit de sa grange voler en morceaux sous l’effet d’une bombe. Depuis quatre heures j’étais éveillé. Marcelle était venue à mon volet me chuchoter l’alerte. J’avais reconnu immédiatement l’inutilité d’essayer de franchir le cordon de surveillance et de gagner la campagne. Je changeai rapidement de logis. La maison inhabitée où je me réfugiai autorisait, à toute extrémité, une résistance armée efficace. Je pouvais suivre de la fenêtre, derrière les rideaux jaunis, les allées et venues nerveuses des occupants. Pas un des miens n’était présent au village. Cette pensée me rassura. À quelques kilomètres de là, ils suivraient mes consignes et resteraient tapis. Des coups me parvenaient, ponctués d’injures. Les S.S. avaient surpris un jeune maçon qui revenait de relever des collets. Sa frayeur le désigna à leurs tortures. Une voix se penchait hurlante sur le corps tuméfié : « Où est-il ? Conduis-nous », suivie de silence. Et coups de pied et coups de crosse de pleuvoir. Une rage insensée s’empara de moi, chassa mon angoisse. Mes mains communiquaient à mon arme leur sueur crispée, exaltaient sa puissance contenue. Je calculais que le malheureux se tairait encore cinq minutes, puis, fatalement, il parlerait. J’eus honte de souhaiter sa mort avant cette échéance. Alors apparut jaillissant de chaque rue la marée des femmes, des enfants, des vieillards, se rendant au lieu de rassemblement, suivant un plan concerté. Ils se hâtaient sans hâte, ruisselant littéralement sur les S.S., les paralysant « en toute bonne foi ». Le maçon fut laissé pour mort. Furieuse, la patrouille se fraya un chemin à travers la foule et porta ses pas plus loin. Avec une prudence infinie, maintenant des yeux anxieux et bons regardaient dans ma direction, passaient comme un jet de lampe sur ma fenêtre. Je me découvris à moitié et un sourire se détacha de ma pâleur. Je tenais à ces êtres par mille fils confiants dont pas un ne devait se rompre. J’ai aimé farouchement mes semblables cette journée-là, bien au-delà du sacrifice. Hommage de Céreste Feuillet 178 Pour en savoir plus sur le recueil Fureur et mystère http://www.gallimard.fr/Footer/Ressources/Entretiens-et-documents/Histoire-d-un-livre-Fureur-et-mystere-de-Rene-Char/(source)/183420 Radio "ça ne peut pas faire de mal" France inter, Guillaume GALLIENNE de la Comédie Française Recueil Les matinaux (1950) "L'adolescent souffleté" (Les Matinaux, 1950) Les mêmes coups qui l’envoyaient au sol le lançaient en même temps loin devant sa vie, vers les futures années où, quand il saignerait, ce ne serait plus à cause de l’iniquité d’un seul. Tel l’arbuste que réconfortent ses racines et qui presse ses rameaux meurtris contre son fût résistant, il descendait ensuite à reculons dans le mutisme de ce savoir et dans son innocence. Enfin il s’échappait, s’enfuyait et devenait souverainement heureux. Il atteignait la prairie et la barrière des roseaux dont il cajolait la vase et percevait le sec frémissement. Il semblait que ce que la terre avait produit de plus noble et de plus persévérant, l’avait, en compensation, adopté. Il recommencerait ainsi jusqu’au moment où, la nécessité de rompre disparue, il se tiendrait droit et attentif parmi les hommes, à la fois plus vulnérable et plus fort. Correspondance CHAR est l'auteur d'une abondante correspondance, éditée chez GALLIMARD, avec Albert CAMUS (directeur de collection chez Gallimard et qui a donc édité CHAR) ou Paul CELAN pour les plus célèbres. et Albert CAMUS, de nouveau à René CHAR en 1951 Mon cher René, Je suppose que vous avez maintenant reçu L'Homme révolté. La sortie en a été un peu retardée par des embarras d'imprimerie. Naturellement, je réserve pour votre retour un autre exemplaire, qui sera le bon. Bien avant que le livre soit sorti, les pages sur Lautréamont, parues dans les Cahiers du Sud, ont suscité une réaction particulièrement sotte et naïve, et qui se voulait méchante de Breton. Décidément, il n'en finira jamais avec le collège. J'ai répondu, sur un autre ton, et seulement parce que les affirmations gratuites de Breton risquaient de faire passer le livre pour ce qu'il n'était pas. Ceci pour vous tenir au courant de l'actualité bien parisienne, toujours aussi frivole et lassante, comme vous le voyez. Je le ressens de plus en plus, malheureusement. D'avoir expulsé ce livre m'a laissé tout vide, et dans un curieux état de dépression « aérienne ». Et puis une certaine solitude... Mais ce n'est pas à vous que je peux apprendre cela. J'ai beaucoup pensé à notre dernière conversation, à vous, à mon désir de vous aider. Mais il y a en vous de quoi soulever le monde. Simplement, vous recherchez, nous recherchons le point d'appui. Vous savez du moins que vous n'êtes pas seul dans cette recherche. Ce que vous savez peut-être mal c'est à quel point vous êtes un besoin pour ceux qui vous aiment et, qui sans vous, ne vaudraient plus grand chose. Je parle d'abord pour moi qui ne me suis jamais résigné à voir la vie perdre de son sens, et de son sang. A vrai dire, c'est le seul visage que j'aie jamais connu à la souffrance. On parle de la douleur de vivre. Mais ce n'est pas vrai, c'est la douleur de ne pas vivre qu'il faut dire. Et comment vivre dans ce monde d'ombres ? Sans vous, sans deux ou trois êtres que je respecte et chéris, une épaisseur manquerait définitivement aux choses. Peut-être ne vous ai-je pas assez dit cela, mais ce n'est pas au moment où je vous sens un peu désemparé que je veux manquer à vous le dire. Il y a si peu d'occasions d'amitié vraie aujourd'hui que les hommes en sont devenus trop pudiques, parfois. Et puis chacun estime l'autre plus fort qu'il n'est, notre force est ailleurs, dans la fidélité. C'est dire qu'elle est aussi dans nos amis et qu'elle nous manque en partie s'ils viennent à nous manquer. C'est pourquoi aussi, mon cher René, vous ne devez pas douter de vous, ni de votre œuvre incomparable : ce serait douter de nous aussi et de tout ce qui nous élève. Cette lutte qui n'en finit plus, cet équilibre harassant (et à quel point j'en sens parfois l'épuisement !) nous unissent, quelques-uns, aujourd'hui. La pire chose après tout serait de mourir seul, et plein de mépris. Et tout ce que vous êtes, ou faites, se trouve au-delà du mépris. Revenez bien vite, en tous cas. Je vous envie l'automne de Lagnes, et la Sorgue, et la terre des Atrides. L'hiver est déjà là et le ciel de Paris a déjà sa gueule de cancer. Faites provisions de soleil et partagez avec nous. Très affectueusement à vous A.C. L’Isle-sur-Sorgue 19 mars [19]62 Cher Paul Celan Votre dernière lettre voici un mois a renforcé encore, s’il était possible, mon amitié pour vous. Mais à votre différence, je ne suis plus tourmenté par ces mêmes-gens qui vous accablent de leurs harcèlements, j’ai creusé depuis quelques années une voie dans laquelle ils s’engouffrent, voie qui donne sur un vide à leur mesure. Croyant m’abattre, ils se tuent... Et ce passage qu’ils appellent « cœur de chat », « Char hermétique », etc. (je ne tarderai pas à devenir un poète moyenâgeux, ou encore, épuisé) fait immanquablement mouvement à l’aide de ses sables, mais ne peut que longer ce qu’il a bien fallu que mon existence d’homme devienne : une vie feutrée. C’est le revers de la poésie, cette haine qui accompagne ceux qui la portent. Les nazis et les lâches, les circonstanciels et les insouciants, les très-sûrs d’eux et les politiques de crèche, voilà la pâte avec laquelle se pétrit le pain que l’on voudrait nous obliger à manger. Non. Si je n’éprouvais de terribles épreuves humaines trop souvent, et plus que je n’en puis supporter, mon problème d’énigme parmi les haineuses fausses énigmes, ne m’apparaîtrait plus comme essentiel. Permettez-moi de vous souhaiter bientôt une bonne couche de neige là où se sont multipliés près de vous les pas infects. Je vous serre la main. Votre ami René Char La recherche de la base et du sommet (1955) Premier billet à Francis CUREL (1941) (…) Après le désastre, je n'ai pas eu le cœur de rentrer dans Paris. A peine si je puis m'appliquer ici, dans un lointain que j'ai choisi, mais que je trouve encore trop peu à proximité des allées et venues des visages résignés à eux-mêmes et aux choses. Certes, il faut écrire des poèmes, tracer avec de l’encre silencieuse la fureur et les sanglots de notre humeur mortelle, mais tout ne doit pas se borner là. Ce serait dérisoirement insuffisant. Je te recommande la prudence, la distance. Méfie-toi des fourmis satisfaites. Prends garde à ceux qui s'affirment rassurés parce qu'ils pactisent. Ce n'est pas toujours facile d'être intelligent et muet, contenu et révolté. Tu le sais mieux que personne. Regarde, en attendant, tourner les dernières roues sur la Sorgue. Mesure la longueur chantante de leur mousse. Calcule la résistance délabrée de leur planche. Confie-toi à voix basse aux eaux sauvages que nous aimons. Ainsi tu seras préparé à la brutalité, notre brutalité qui va commencer à s'afficher hardiment...Est-ce la porte de notre fin obscure, demandais-tu ? Non. Nous sommes dans l'inconcevable, mais avec des repères éblouissants.

  • Tout sur l'épreuve orale

    Quels supports ? Textes étudiés pendant l’année (4 à 6 textes par séquence), ceux soumis à lecture linéaire seulement : les documents complémentaires ne sont plus autorisés depuis la session 2019. Le corpus fourni : une œuvre intégrale par extraits (3 extraits) par séquence, accompagnée de 2 à 3 textes de parcours associé = de 5 à 6 textes par séquence. Chaque œuvre intégrale est en outre complétée par une lecture cursive obligatoire. Le candidat dispose, pendant toute la durée de l'oral (préparation , 1e partie, 2nde partie) des documents et du matériel suivants: de sa convocation, sa pièce ID (sauf si l'examinateur les conserve auprès de lui), matériel d'écriture (stylos non effaçables), récapitulatif (="descriptif" = liste des textes signée par l'enseignant et validée par le chef d'établissement du lycée d'origine -l'examinateur en a reçu en double-), les extraits rangés dans un porte-vues, vierges de toute annotation manuscrite, son brouillon (prise de notes élaborée pendant les 30 mn de préparation) sur papier fourni par le centre d'examen; Mise à jour 2021 pour l'épreuve 2022 Textes à présenter à l'oral Concernant le nombre de textes, les aménagements décidés en raison de la crise sanitaire ne concernaient que la session des EAF de 2021; pour 2022 on reviendra à 20 textes min en série générale et 12 textes min. en séries techno. Question de grammaire Les questions de grammaire posées lors de cet oral pourront porter sur un point du programme étudié en première ou en seconde. Pour rappel: Documents autorisés Le candidat dispose, pour la préparation et pour la première partie, des photocopies de l’ensemble des textes pouvant faire l’objet d’une explication linéaire. Pour la seconde partie (entretien), le candidat peut disposer du livre qu’il aura choisi de présenter. MàJ (oct. 2021) Les candidats pourront réglementairement disposer, pour toute la durée de l'épreuve, préparation comprise, du livre qu’ils auront choisi de présenter lors de la seconde partie de l’oral des épreuves anticipées de français. L'évaluation Exemple de bordereau d'oral PRATIQUE Pour télécharger les textes (=extraits étudiés) et leurs explications (rédigées) : cf. liens de téléchargement dropbox indiqués ici et aussi https://www.lydiablanc.fr/distanciel Ranger les textes (vierges de toute annotation) imprimés dans un porte-vues, séquence après séquence, chaque texte en recto. Inclure le récapitulatif imprimé en tête de classeur/porte-vues. Récapitulatif de bac blanc (2021) au lycée DUBY, classes 104 & 107 Les candidats ne peuvent être interrogés en première partie d'oral, que sur la colonne centrale (celle qui liste les extraits étudiés, ayant fait l'objet d'une lecture linéaire). Réviser le bac blanc oral L’épreuve 50 minutes = 30' de préparation + 12' + 8' On est convoqué pour la durée d’une demi-journée ou d’un quart de journée, et on demeure à disposition du professeur interrogateur qui choisit d’interroger les élèves selon l’ordre qui lui convient, le plus souvent, alphabétique, parfois avec des ajustements (dus par exemple, aux situations médicales de certains, aux nécessités de mobiliser un AVS etc.). L’examinateur peut nous avoir corrigé à l’écrit (mais pas forcément). Ce sont, en général, deux correcteurs par paquet à l’écrit, et deux à trois examinateurs qui évaluent des moitiés ou tiers de classes au bac à l’oral. Date/ lieu Date des écrits fixées par le Ministère courant décembre et publiée sur le site ministériel. Cf. https://www.education.gouv.fr/examens-et-diplomes-41459 Date des oraux exacte fixée par chaque académie courant mai, puis communication aux établissements d’origine et aux futurs candidats via leur CPE. Traditionnellement, les épreuves de français (écrit, oral) se déroulent dans notre établissement d’origine ou dans un établissement voi sin, dans le même bassin d’éducation. Sur place, le jour J de l’oral, l’examinateur nous appelle et prend l’initiative de nous faire entrer dans la salle d’interrogation, rester à proximité de la salle d’interrogation en attendant. Dans la salle d’examen se trouvent : L’examinateur au bureau, Le candidat qui passe au premier rang, avec son brouillon, ses textes et son descriptif. Le candidat qui prépare en fond de salle (prévoir boules Quies !) Pièces à fournir, documents autorisés Pièce ID (carte ID, passeport en cours de validité, permis de conduire) Descriptif signé par l’enseignant, contre-signé par le Proviseur Convocation propre (non pliée, sous transparent) Stylos Les textes (vierges) (si possible dans un classeur ordonné, séquence par séquence) ; l’élève portera aussi avec lui un exemplaire des œuvres intégrales publiées (= les livres) étudiées pendant l’année ou lus en lecture cursive. NOTA BENE L’enseignant interrogateur (qui vient d’un autre lycée de l’académie) possède déjà : un double des textes, fourni en amont par le Rectorat, et dispose de ses propres ouvrages. màj 2022 l'examinateur n'est plus informé avant des choix d'oeuvres par les candidats: il le découvre le jour de l'interrogation, parmi les oeuvres signalées (intégrales et cursives) dans le récapitulatif (dont il a pris, en amont, connaissance en revanche). Il est enfin averti des cas particuliers (par exemple les « dys » nécessitant un tiers-temps, un équipement informatique particulier ou la présence d’un AVS), sans toutefois connaître le détail des pathologies et handicaps éventuels. L'examinateur gère l'horaire (entrée & sortie du candidat, fin du temps de préparation etc.) Le candidat se voit fournir des feuilles de brouillon, qu'il peut conserver avec lui durant sa prestation orale pour s'appuyer sur ses notes. L’évaluation Correcteurs et examinateurs de bac sont des professeurs (en exercice) de notre académie mais extérieurs à notre établissement d’origine. A l’oral, notre examinateur a, le plus souvent, eu durant l’année écoulée, la responsabilité d’élèves de première, souvent de la filière (générale, technologique ou professionnelle) dont nous relevons. Le correcteur/examinateur de baccalauréat reçoivent, en amo nt, des consignes de correction, des cadrages ministériels et académiques, ainsi que des rappels d’usage. Après l’examen, des grilles de notation indicatives sont fournies aux correcteurs. L’examen de baccalauréat (final ou anticipé) est supervisé par les inspecteurs académiques au plan académique, par le chef de centre (souvent le proviseur ou son adjoint) au niveau local, concernant les aspects logistiques et administratifs de l’examen. En fin de session, les épreuves terminées, les différents correcteurs et examinateurs d’un même centre d’examen ont plusieurs réunions d’harmonisation des notes. Le moindre écart (soutenable mais intriguant) entre, par exemple, l’écrit et l’oral d’un candidat, est réexaminé pendant ces réunions de début juillet. Les copies sont alors relues lors de ces comités. Les notes de bac sont arrondies au point entier supérieur. L’oral donne lieu à l’émission d’un bordereau de notation (= grille d’évaluation) identique sur tout le territoire national, qui détaille la prestation du candidat, le contenu des échanges et l’évaluation de ses compétences (tandis que l’écrit oblige à des annotations dans la copie, marginales au fil de la copie) ainsi qu’en tête, avec la note, à valeur de synthèse. Les résultats sont publiés en ligne par le Rectorat (site académique) dès la mi-juillet. Les copies restent disponibles en centre d’examen, accessibles sur demande écrite. Préparation assurée au lycée Bac blanc février mars, où l’on est évalué par un autre enseignant que le sien ; Travaux obligatoires de type bac (commentaire, dissertation, grammaire) environ 3-4 /semestre; des travaux facultatifs à valeur d’entraînement tout au long de l’année : sur la base du volontariat, notamment des oraux et des travaux de grammaire. [1] Les scolarités particulières (aménagements de la scolarité pour cause de handicap, hospitalisation chronique ou durable, changement de filière ou d’établissement en cours d’année scolaire, parcours sportif ou artistique de haut niveau, élève allophone etc.) ont déjà été confirmées par l’administration de l’établissement d’origine, et notifiées au centre d’examen. Le descriptif (appelé "récapitulatif" depuis la session 2021) ne fait en revanche mention, conformément aux dispositions réglementaires, ni du suivi en sections internationales ni du profil scolaire ni, le cas échéant, de la situation judiciaire du candidat.

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