Mis à jour : 20 oct. 2021
NOTA BENE. Certains aspects du document ci-dessous sembleront (vainement) stricts (-pour ne pas dire caricaturaux- : la contrainte (apparente, délibérée et forcée dans les injonctions) ne vise qu'à "instaurer des réflexes" (!). Peu à peu néanmoins, l'élève de plus en plus à l'aise, gagnera en marge de manœuvre et saura s'affranchir des cadres artificiellement rigides.
Ne pas hésiter à TOUT questionner (ses propres impressions de lecture, d'abord, sans rien s'interdire), puis se forcer à tout examiner dans un texte (littéraire) lequel est
ce qu'il dit,
mais aussi ce qu'il veut dire,
et même ce qu'il ne dit pas, i.e. ce qu'il dit bien (explicitement, intensément) et ce qu'il dit mal (peu, discrètement, tortueusement).
Le bon littéraire se demandera sans cesse pourquoi, pour dire telle chose, on s'y est pris comme ceci et non pas comme cela, c'est-à-dire qu'il questionnera les alternatives possibles qui se sont présentées à l'auteur et interrogera les raisons du choix d'écriture retenu.
Pour "faire parler le texte", tous les moyens sont bons (lexique, structure, ponctuation, typographie, rythme, contexte éventuellement, énonciation, etc.)
maquette de questionnement/organisation du commentaire
Peut-on être personnel dans le commentaire, souvent ressenti comme un exercice formel ?
Oh que oui! nos références, notre ton, notre rythme, nos partis-pris d'analyse (ce qui a accroché en premier notre regard ou bien le cap démonstratif que l'on se donne, plus ou moins polémique, plus ou moins subtil, plus ou moins tortueux...) en disent long sur nos tempéraments, sur notre formation et nos qualités.
LIRE
REPÉRER
STRUCTURER
RÉDIGER