Mis à jour : janv. 20
et notamment :
Mais le livre d’Hélène Dorion à son tour ne se réduit pas à une évocation : il rend compte d’une recherche, fondée sur les liens d’une extériorité (dont on sait qu’elle rejoint l’étymologie du mot «forêt») à une intériorité – à l’intime, qui, en nous rappelant que nous sommes parties prenantes de la nature, enseigne une possible habitation poétique de la terre. Loin de s’opposer, dehors et dedans se conjoignent, et découvrent, par une vigilante écoute du «bruissement du temps», une promesse de vie : «je suis cette ramille qui frémit/au bout du vide. Trace un invisible chemin/vers l’horizon». Le parcours permet ainsi de mettre en lumière les éléments fondamentaux du livre. La constance de la nature dans l’histoire de la poésie n’est cependant pas rectiligne : ce que les poètes y ont cherché a pris des formes et connu des ambitions diverses, parmi lesquelles le parcours invitera, par quelques compléments, à mieux situer l’œuvre étudiée, qui aux dires d’Hélène Dorion elle-même, ne relève en rien de la bucolique.
Mes forêts [œuvre inscrite au programme du baccalauréat français] | Hélène Dorion (helenedorion.com)
Corpus étudié
Présentation générale
problématisation du parcours
court-métrage de Sira CHAYER
mes forêts sont un long passage
pour nos mots d’exil et de survie
un peu de pluie sur la blessure
un rayon qui dure
dans sa douceur
et quand je m’y promène
c’est pour prendre le large
vers moi-même
Etude transversale
Dissertation sur œuvre
Accompagnement musical
pour découvrir l'univers musical de la violoncelliste
Evaluations
Autour de l'œuvre : influences & inspirations
Histoire des arts
Musée d'art moderne de Cincinnatti, USA
« Réinvention de la forêt. » 2022. Fusain, peinture à l’huile et pastel sur toile. 220X300 cm. Collection de l’artiste. © Fabrice Hyber/Adagp Paris 2022
Fabrice Hyber sur la "forêt" qu'il a plantée lui-même:
« Cette forêt compte aujourd'hui une multitude d'essences, des séquoias que j'ai semés quand j'étais gamin, des frênes, saules, pins, acacias, marronniers, noisetiers, poiriers sauvages, des merisiers… et même des palmiers. Il y a aussi des chênes qui ont trois cents ans », explique l'artiste-entrepreneur qui reçoit dans son fief, au nord de La Rochelle. « J'aime particulièrement le cormier [le sorbier domestique] qui donne un bois rose extrêmement dur utilisé pour faire des outils ou des engrenages de moulins à vent. »
Etude académique sur Mes forêts (Aix-Marseille, 2023)